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Luis Jorge Salinas – Sergio Abel Salinas « Cette page est dédiée aux personnes curieuses de notre livre ; ils y trouveront les dates de notre enquête de terrain pour démontrer l’existence du Mapinguari/Curupira/Chudialchaque, qui semblerait être un Megalonyx, ce paresseux terrestre considéré comme éteint depuis 13000 ans mais dont l’existence ne semble faire aucun doute ». - L. J. Salinas - Tous ceux qui veulent avoir plus d’informations sur ces animaux incroyables et mes expéditions se reporteront à mon livre : « L’Amazonie : Pléistocène Park ? Un récit authentique » Chers lecteurs, mon souhait le plus profond est de vous plonger à travers cet humble récit dans un monde fascinant et extraordinaire que vous n’imaginiez même pas. Avec des mots simples je vais essayer de vous expliquer les succès que nous avons rencontrés, ainsi vous pourrez vous forger vous-même une opinion, une image réelle de ce que nous tenterons de vous raconter. Je donne ma parole d’honneur que tous les évènements qui apparaissent dans ce livre furent et sont toujours la réalité, si insolites ou incroyables qu’ils puissent paraître, et seuls ceux qui ont connu des situations similaires attesteront sans douter mes dires, alors que les autres jugeront de l’authenticité de mon récit selon leurs propres idées et opinions. (Prologue du livre) Pour certains auteurs il semble douteux qu’une population indigène aussi disséminée, ne maniant que l’arc et les armes de pierre, ait pu exterminer une variété aussi diversifiée de grands mammifères que celle qui fut présente sur le sol amazonien durant le Pléistocène. 1 Megalonyx weatleyi, paresseux géant terrestre supposé éteint Les mâles adultes pèsent près de cinq cent kilos, les femelles près de trois cent kilos et les jeunes (adolescents) une centaine de kilos. On peut noter clairement que la locomotion des jeunes est plus gracieuse que celle des adultes, par une oscillation constante de la marche. Ceux qui pensent qu’ils ont les quatre pieds bien resserrés derrière font fausse route, comme les natifs qui soutiennent cette thèse d’après les pistes, la distance et l’angle de la marche relevés. En réalité, il semblerait qu’en position quadrupède frontale, les deux pattes antérieures soient dotées de griffes doublées à l’arrière et sans doute sur les cotés, et d’un talon ou d’une excroissance proéminente (cf. photo) qui ajoute aussi à la confusion. Mille fois ces images comme un film d’horreur hanteront mon esprit, qui traquera sans relâche les détails de la marche, essayant de situer ou d’identifier cela, sans jamais réellement y parvenir. Comme tout le monde j’étais habitué aux choses connues, et tout cela me plongea dans la perplexité et le doute. (Résumé du livre) Les livres de témoignages traitent le plus souvent des aspects généraux du thème, dans une forme accessible à tout le monde ; l’exemple le plus concret étant les blogs cryptozoologiques (NB / Le ton semble avant tout critique envers ces blogs), contenant toute une gamme de monstres certifiés par des témoignages et une grande liste de soi-disant « chercheurs », qui écrivent avec un sentiment plus que positif, utilisant contre les scientifiques traditionnels un argument qu’ils jugent bon : « le fait qu’il n’existe pas de preuves n’est pas une preuve qu’ils 2 n’existent pas » ; ou qui défendent l’opinion que la somme immense des témoignages récoltés sur une créature constitue une force de probabilité, indépendante des personnes questionnées, qui mérite une investigation plus poussée, même si les représentations (dessins, photos, vidéos) de cette créature sont parfois plus disparates. Comme toutes les tribus indigènes descendent d’un groupe originaire commun, on pourrait croire que la légende perdure depuis des milliers d’années ; mais les témoignages actuels de nos groupes d’indiens « modernes », qui ne revivent dans la forêt que depuis une centaine d’années, ne se confondent pas avec les récits antiques et millénaires des natifs. Si je pense que le grand fond de légendes provient effectivement des natifs, chaque petite tribu actuelle a su vivifier l’ancien récit par des ajouts tardifs modelés à partir de témoignages authentiques et d’incidents réels. Le Pléistocène est considéré comme une période interglaciaire soumise à des variations climatiques complètes, bien que la zone tropicale, donnant crédit à « la théorie des refuges du Pléistocène », ait été plus préservée. Les fragmentations successives de la forêt tropicale ont généré des refuges pour la flore et la faune de l’époque, propices au surgissement de nouvelles espèces et à l’augmentation de la biodiversité, due au développement des massifs forestiers. Pour le dire autrement, l’altération climatique de la zone tropicale ne fût pas complète, permettant la survie de la faune et de la flore dans ces zones isolées. « Il est évident que des animaux typiques de la savane (la bordure tropicale) ou incompatibles avec l’ambiance de la forêt vierge, comme les vigognes, lamas, glyptodontes ou grands paresseux terrestres, habitèrent durant les phases du Pléistocène dans les aires de l’Amazonie occidentale, désormais couvertes de forêts » (Ranzi, 2000) ; « pour le moins les preuves de variations climatiques expressives suggèrent que les espèces caractéristiques des forêts pluvieuses, survécurent dans divers isolats humides durant les périodes glaciaires, où régnaient sur le globe une succession de périodes de froid sec et de retour à des forêts pluvieuses » (Suguio, 1999). 3 - Témoignage indigène récent : « Des ouvriers indiens racontèrent que ce furent des animaux velus qui s’agrippèrent comme s’ils voulaient nous emporter, nous poussant à hurler corps et âmes. D’autres dirent qu’ils furent violemment frappés et qu’ils quittèrent le sol, qu’une force surhumaine les arrachèrent tous du hamac. Alors ils se regroupèrent, prirent les choses en main et abandonnèrent le camp, dans l’obscurité, en se prenant tous la main, pour arriver au camp de base. Ils informèrent l’ingénieur de cet incident collectif mais ce dernier, ne voulant rien entendre, somma les ouvriers de retourner à leur premier camp pour travailler. Mais personne n’obéit ». - Plus scientifiques… . Le document technique de l’IIAP (l’Institut d’Investigation de l’Amazonie Péruvienne) reconnait des carences dans l’inventaire et l’évaluation de la faune silvestre dans les zones prioritaires et peu étudiées (n°17, Octobre 1995). . « Qui sait combien d’espèces de la flore et de la faune vivent encore dans ce monde perdu ? » (Charles Munn, biologiste et conservateur, à son retour d’une expédition au Parc National Madidi, en Bolivie – Revue National Geographic, Avril 2000). . Dans le parc national Yasuni de l’Equateur, le biologiste Pablo Jarrin, directeur de la station scientifique, accrédite la théorie des refuges du pléistocène dans cette zone, la baptisant « arc de la biodiversité ». . Le biologiste et explorateur hollandais Marc van Roosmalen a découvert ces dernières années une nouvelle espèce de pécari, et plusieurs espèces de singes non classées dans l’Amazonie brésilienne. . « La forêt amazonienne abrite 20 millions de personnes de tout type d’ethnies, et ces mêmes types de zones continuent à rester vierges, voilà pourquoi un grand nombre d’espèces de plantes et d’animaux sont encore totalement inconnus de la science » (Greenpeace, Novembre 2005). . Avec toutes ces certitudes je ne comprends pas comment on ne peut pas accepter facilement la survie d’espèces archaïques et inconnues qui mériteraient une enquête approfondie sur les témoignages et sur le terrain avant un bouleversement humain aux impacts irréversibles ? 4 - En résumé … Mon récit n’essaie pas d’être scientifique car je ne le suis pas, je veux seulement exprimer ma vérité, parvenir à des déductions fiables et tenter d’illustrer les moments vivants pour moi pour que vous puissiez les comprendre au mieux. Il existe des dessins préhistoriques sur la pierre (vieux de 12000 à 17000 ans), où apparaissent des chasses de grands animaux, sans préciser à quelle espèce les rattacher. Les tribus ont transmis ces informations comme des traditions culturelles, et l’homme blanc les a transformés en légendes et mythes, en les généralisant. Ainsi, le natif n’invente pas une légende mais raconte sa vérité à travers le temps et cette dernière est récupérée par les colons, qui la tourne en superstition. Ces mêmes observations sont effectuées par l’anthropologue Claude Lévi-Strauss (1978) et Santiago Mora dans son livre « Amazonie -passé et présent d’un territoire reculé » (Université des Andes, Bogota, 2006). 5 6 - Au final : Personne ne peut imaginer qu’un groupe d’animaux considérés comme éteints, ou pas encore totalement identifiés, pourraient encore résider dans une zone qui est ou que nous tenons pour entièrement révisée écologiquement. Ces évènements extraordinaires survenus à de pauvres employés ont été très souvent discrédités par la presse locale, dont les directeurs de publication, se basant sur leur expérience limitée de la forêt, ne pouvaient supposer la survie d’animaux inconnus dans une zone où eux-mêmes opèrent quotidiennement.